Durant mon enfance et mon adolescence, je n'ai jamais éprouvé le besoin de m'affirmer  Wallon, tout simplement parce que j'étais Wallon .

Depuis, le temps a passé et les attaques contre la notion d'identité wallonne se sont multipliées : l'accent est mis sur les divisions plutôt que sur les facteurs d'unité . Plus même, on assiste à une convergence de négations, de sarcasmes, de procès d'intention...prenant pour cible l'identité wallonne et, alors que tout le monde est d'accord pour que les Slovènes, les Croates, les Thibétains.. revendiquent la reconnaissance de leur identité, pourquoi attaque-t-on la Wallonie sur son discours identitaire et nationaliste wallon ?

Le ridicule est un fait ancien dans cette Belgique maintenue sous perfusion institutionnelle . Encore qu'en Flandre, on n'a plus rien à faire de cette nostalgie belgicaine, en sachant bien ce qu'on veut : au moins sa complète autonomie.

Il n'en va pas de même chez nous où divers courants retardent une véritable prrise de conscience wallonne . Il faut en finir avec ce sabotage d'une Wallonie en devenir, dûs la plupart du temps, à des appétits politiciens . Ce que l'on appelle les "problèmes communautaires ont toujours été présents depuis le premier jour de la création artificielle de l'Etat-Belgique.

Nous devons affirmer, fort et clair, l'inéluctabilité de la Wallonie . Non seulement parce que la Flandre elle, est bien résolue à être la Flandre, ce qui est parfaitement légitime . Mais aussi, et surtout, parce que le peuple qui, au fil des siècles, s'est constitué sur la terre wallonne, a droit comme tout autre, à la reconnaissance de son existence, de sa dignité, de ses valeurs, de son art de vivre.

C'edst pourquoi, sans chavinisme mais aussi sans complexe, je défendrai l'affirmation forte que LA WALLONIE EST UN ETAT, et cela, sans préjuger des formes juridiques et politiques que, nous Wallons, NOUS devrons, de toute matière, nous donner.

Tchantchès.

Quelques centaines de personnes ont défendu le drapeau tricolore belge à Bruxelles.

 Nostalgie de la Belgique à papa ou regret sincère d'une patrie unie ? Quelques politiciens francophones y étaient avec comme arrière-pensée "on ne sait jamais".

Mais ce qui est étrange, c'est le silence sur ce qui s'est passé, il y a 60 ans . Il est bon de se remémorer certains évènements comme par exemple:

• Les ordres personnels donnés par A.Hiler le 14/7/1940 :  favoriser autant que possible les Flamands, mais n'accorder aucune faveur aux Wallons.
• Retour des prisonniers de guerre :  les ordres du führer ont été suivis  : 106.000 prisonniers de guerre flamands rentrent dans leur foyer MAIS 65.000 Wallons restent en captivité jusqu'en 1945 . Cette situation va peser lourd politiquement et démographiquement dans la Wallonie de l'après-guerre (accroissement naturel en négatif en Wallonie mais positif en Flandre).
• La résistance à l'occupant nazi : 79 titres de journaux de résistance sur 95 sont wallons dès 1940 : pourquoi ? 43.000 prisonniers politiques sur 69.000 sont wallons : pourquoi ? 9.400 des résistants de presse sur 11.500 sont wallons : pourquoi ? L'UTMI, syndicat unique de l'ordre nouveau, fondé par De Man, ne compte que 17.000 Wallons sur ses 109.000 adhrérents : pourquoi ? Les résultats de la consultation populaire sur le retour de Léopold III font apparaître que 58% des Wallons disent non contre 72% de Flamand qui disent oui : pourquoi ?
• Sait-on encore :   Qu'au mois de juillet 1950, une réunion en vue de la création d'un gouvernement wallon provisoire a eu lieu en présente du Consul de France ? Que le 31 juillet 1950, Le Comité Permanent du Congrès de Wallonie déclare qu'il ne cessera le combat que le jour où il aura obtenu le respect de sa personnalité et de ses droits ? Que c'est pour avoir crié VIVE LA REPUBLIQUE le 11/8/1950 que le Député communiste Julien Lahaut est abbattu chez lui à Seraing ?

Etait-ce la Belgique sous la coupe flamande que les Wallons défendaient ou était-ce tout simplement le droit d'être maîtres chez eux ?

Et moi j'y ajoute la question suivante : pourquoi  nous cache-t-on tous ces évènements ?

Alors, Messieurs les Belgicains, je vous rappelle les paroles prononcées par André RENARD le 12 janvier 1961 :

Si nous sortons à nouveau le coq, je vous préviens qu'on ne le fera plus rentrer au poulailler

VIVE LA WALLONIE LIBRE ET INPENDANTE !

Tchantchès !

Que vais-je faire ?...Je m'excuse, ce titre est mauvais, j'aurais du l'intituler "Que vont-ils ne pas faire ?".

Dire que les travaux de débroussaillage et d'éclairage du sieur VanRompuydt ont avancé relève du délire le plus total : il est vrai que l'homme est plus que discret (ce n'est pas comme son frère partisan achané de la scission de BHV). Tout ce que l'on sait (ou l'on croit savoir) c'est que lundi  les présidents de partis "pro-orange-bleue" vont se réunir. Peut-être qu'après un bon gueuleton bien arrosé, ils auront quelque chose à se dire.

Dans la presse, le beau Didier, le Magnifique Reynders déclare qu'il se verrait bien Premier-Ministre des francophones, à défaut de l'être des Belges : on n voit pas très bien comment cela pourrait se réaliser si ce n'est en créant un gouvernement de plus (où les bleus seraient les maîtres).

Marie Arena a fait une proposition beaucoup plus intéressante : mettre les francophones autour d'une table, mais en ne se limitant pas aux politiciens, et de prévoir ce que pourrait être l'avenir de la Wallonie : faire en quelque sorte ce que les flamands ont fait il y a lontemps . Peut-être pourrait-on y reparler du projet de constitution wallonne (il existe ce projet, ne l'oublions pas).

J'ai une suggestion pour Marie Arena . J'ai un vieil oncle qui un jour m'a donné  une définition de la nation, je vous la communique :

La nation est une communauté stable, historiquement constituée, de langue et de territoire, de vie économique et de formation psychique qui se traduit dans la communauté de culture.

Pourquoi ne pas en discuter et en tirer une solution démocratique conséquente : l'autodétermination jusqu'à la sécession si nécessaire ?

Aurai-je une réponse ?

Tchantchès.

Voilà des années qu'on nous rabat les oreilles sur les transferts Nord-Sud.

Mais on oublie tout ce que le Nord a piqué durant des années au Sud.

Donc, espérons que la crise durera encore un peu...je donnerai le numéro de mon compte bancaire ultérieurement.

Tchantchès !

Ce n'est pas l'état de grâce pour les "formateurs" du nouveau gouvernement, c'est même le temps de la disgrâce la plus complète : voilà plus de cent jours qu'ils piétinent dans la brousse de BHV.

Ona d'abord eu le beau Didier comme informateur (sens péjoratif de ce mot indic, mouchard, faux-cul) : bide le plus total . Le formateur Yves, ,intellectuellement incapable de trouver ne serait-ce que l'ombre d'un projet de proposition de solution, doit rendre son tablier . C'est l'ogre de Vilvorde qui devient formateur-démineur...mais des mines, il n'en trouve pas et doit s'avouer aussi incapable que ses prédécesseurs. Pour le moment, c'est Herman, l'homme à la triste mine, qui tourne en rond, embroussaillé dans BHV où le menacent les lions des Flandres sans qu'il soit défendu par les coqs wallons (pardon Joelle, j'aurais dû dire vaillante petite poulette).

Il est grand temps que cela change. Faisons appel, non à un casque bleu, mais à une casaque bleue, un homme qui soit impartial, ni flamand, ni wallon . Un homme d'envergure, un homme de poids maître dans la mêlée, fonceur, marqueur d'essais . Oui, vous avez deviné à qui je pense : à CHABAL.

Lui au moins, ce n'est pas un trou de balle comme ces prédécesseurs !