Ca y est : on a un gouvernement...comme l'avait dit Churchill, cela a été dur, long et pénible mais on en UN .

Que va-t-il faire ? C'est une autre question : sera-t-il une fois de plus à la botte de la haute finance ? ou s'occupera-t-il d'améliorer le sort des mal lotis, c.à.d. de la majorité des Belges ?

Le PS, au long de ces 6 mois, semble reprendre quelques revendications défendues depuis longtemps par les syndicats. Laurette Onkelinkx reconnaît que ""Depuis 1993, on a libéralisé les prix . Le MR disait qu'il fallait laisser faire parce qu'avec la concurrence, les prix allaient s'écraser . On a vu exactement le contraire". Il lui en a fallu du temps pour s'en rendre : il est vrai que le PS collaborait ferme avec le MR !

Tant mieux cependant si le PS reprend les revendications syndicales, mais la vigilance est de mise pour que ces promesses se traduisent en réalité . Vigilance encore pour le vrai "futur" gouvernement qui entreprendra une réforme de l'Etat et on peut donc craindre une réforme anti-sécurité socilale et anti-convention collective.

Restons donc sur nos gardes .

A en croire les dirigeants flamands, la Wallonie coûte très cher à la Flandre...

Ils oublient déjà de dire que la "fortune" de la Flandre s'est formée au détriment de la Wallonie...

Mais qu'ils prennent garde : selon le professeur Bea Cantillon, expert en sécurité sociale et ex-sénateur CD&V, ils risquent un sérieux retour du coup de bâton. En effet :

"...alors qu'en 1985, 29% de la population flamande avait plus de 50 ans, à peine 20 ans plus tard, c'est 35%, alors que la population de plus de 50 ans en Wallonie est restée relatvblement stable . Ce qui veut dire que dans plus ou moins 20 ans, des transferts viendront de Wallonie vers la Flandre pour payer les pensions..."

Que feront à ce moment-là les Leterme, Somers, Dedecker et Consorts... quand on leur dira qu'ils coûtent très cher aux Wallons ?

Une bande de politiciens se rendontrent pour former une gouvernement. Pous e partager le pouvoir, ils ne reculent devant rien même pas à dresser Wallons contre Flamands, alors qu'ils n'en ont strictement rien à foutre d'habitude . Les médias sont à leurs services en parlent beaucoup de rien de valable. Jean Yanne l'avait bien compris : voici un extrait d'un de ses textes que je me suis permis d'adapter à notre pays :

Que des dizaines de millers de gens, chaque semaine, se précipitent sur les histoires qui agitent les sommiers du Tout-Paris, d'aécoord, qu'ils aient les narines moites et les mains palpitantes en comptant les maris de telle ou telle vedette, parfait, mais qu'ils se délectent parce qu'un enfant d'idole est envoyé à l'hosto, là, ça ne me donne pas envie de faire de la morale, mais de prendre un grand fusil.

Car je les connais ces lecteurs. Ce sont ceux qui sont prêts à vous jeter des peirres si vous ne soulevez pas votre chapeau lorsque passe le drapeau du 22e régiment d'infanterie, ou lorsque vous affirmez que Lourdes à la même direction que le cirque Bouglione.

Ceal dit, je ne suis pas un moraliste . Je continuerai donc pas pas à lancer des vérités premières à la tête de mes concitoyens.

Mais lordque je vois ces bons Belges moyens sortir leus sous pour acheter ces "magazines", je me dis que lorsqu'on va enfermer tous les cons dans un panier, va falloir un sacré couvercle !

Rien de neuf sous le soleil : dans la Rome antique, on parlait déjà de "Du pain et des jeux".

Lisez et dormez, pendant ce temps-là,on vous roule !

Qui ose encore dire que les Wallons ne veulent pas travailler et qu'ils préfèrent vivre aux crochets de Moeder Vlaanderen ?

Le FOREM vient de publier les dernières statistiques relatvies au chômage en Wallonie en septembre 2007 et constate qu'il y a une diminution de 10,4% par rapport à septembre 2006.

Il n'y aurait pas de quoi crier victoire si cette diminution ne faisait pas suite à d'autres : ainsi on a -7,2% de baisse en 8/07 ; - 8,3% en 7/07 et -10,2% en 6/07.

Ces améliorations sont dûes notamment aux mesures du plan Marshall du gouvernement wallon.

Bon, ce n'est pas encore le Pérou, mais preuve est faite que la Wallonie est sur la voie du redressement . Qu'on se le dise !

Tchantchès

Durant mon enfance et mon adolescence, je n'ai jamais éprouvé le besoin de m'affirmer  Wallon, tout simplement parce que j'étais Wallon .

Depuis, le temps a passé et les attaques contre la notion d'identité wallonne se sont multipliées : l'accent est mis sur les divisions plutôt que sur les facteurs d'unité . Plus même, on assiste à une convergence de négations, de sarcasmes, de procès d'intention...prenant pour cible l'identité wallonne et, alors que tout le monde est d'accord pour que les Slovènes, les Croates, les Thibétains.. revendiquent la reconnaissance de leur identité, pourquoi attaque-t-on la Wallonie sur son discours identitaire et nationaliste wallon ?

Le ridicule est un fait ancien dans cette Belgique maintenue sous perfusion institutionnelle . Encore qu'en Flandre, on n'a plus rien à faire de cette nostalgie belgicaine, en sachant bien ce qu'on veut : au moins sa complète autonomie.

Il n'en va pas de même chez nous où divers courants retardent une véritable prrise de conscience wallonne . Il faut en finir avec ce sabotage d'une Wallonie en devenir, dûs la plupart du temps, à des appétits politiciens . Ce que l'on appelle les "problèmes communautaires ont toujours été présents depuis le premier jour de la création artificielle de l'Etat-Belgique.

Nous devons affirmer, fort et clair, l'inéluctabilité de la Wallonie . Non seulement parce que la Flandre elle, est bien résolue à être la Flandre, ce qui est parfaitement légitime . Mais aussi, et surtout, parce que le peuple qui, au fil des siècles, s'est constitué sur la terre wallonne, a droit comme tout autre, à la reconnaissance de son existence, de sa dignité, de ses valeurs, de son art de vivre.

C'edst pourquoi, sans chavinisme mais aussi sans complexe, je défendrai l'affirmation forte que LA WALLONIE EST UN ETAT, et cela, sans préjuger des formes juridiques et politiques que, nous Wallons, NOUS devrons, de toute matière, nous donner.

Tchantchès.